J’ai toujours eu le sentiment que
quelque-chose cloché dans la vie en général, qu’il fallait ne plus être un
soumis, un pion lambda du système rattaché à la matrice du dictat des « forts »,
et du pouvoir que nous leur donnons. J'ai toujours étais un peu rebelle, un peu
sage mais jamais brillant… Lors d’un période de vie ou tout allait mal, je me suis
clairement interrogé sur ce qui est bien ou mal, ce savoir que peuvent avoir
naturellement les enfants, qui nous échappent de plus en plus en vieillissant,
en construisant ces barrières pour se protéger et ne pas devenir fou… J’ai
travaillé presque 5 ans aux pompes funèbres, j’ai vu la mort de l’humain sous
toutes ces coutures, puis suite à un accident, j’ai perdu cet emploi, que j’aimai
sincèrement, je me suis perdu moi-même et bon nombres de gens que j’aimai au
passage, dès que l’on a un moment de faiblesse on ne vous le pardonne pas dans
ce système. Étant sportif, et surtout pratiquants d’arts martiaux, je me suis
raccroché de plus en plus à cela, j’ai remonté la pente, puis j’ai décidé de me
battre et de retrouvé un emploi, de me battre, mais malgré tout, quelque-chose
clochait toujours, je me suis inconsciemment arrêté de manger du veau et de l’agneau
avec en tête « non pas d’enfants » ! Je me suis investi de plus
en plus dans la recherche de mon malaise, orienté vers l’écologie, et là j’ai
découvert petit à petit l’envers du décor, de document en document, de
recherche en recherche, j’ai voulu en savoir plus sur la base de notre existence,
ce que l’on ingère…Voilà, avant j'étais comme nous tous, je mangeai énormément
de viande, de poisson, de produits laitiers, d’œufs, etc.... Toujours inviter
au barbecue, distillant blagues et bonne humeur pour partager un amour sincère
avec mes amis, ma famille… Et au fur et à mesure de ce que je découvrais, ces
bonheurs partagés sont devenus d’odieuses scènes de crimes, comment mes yeux,
mes sens, ont-ils put me bernés à ce
point pour que je ne m’en rende pas compte avant ! Une seule réponse :
l’inconscient, si bien préparer par le complexe militaro-industriel, et son
endoctrinement publicitaire, par moi-même avec cette énorme part de « je
fais semblant de pas vouloir voir, ressentir, m’émouvoir », cette part en
chacun de nous de déni, ce rejet de nous même par espèce interposé, juste pour
un vague plaisir éphémère de mise en bouche… Comment ai-je pu dire j’aime les
animaux ! Me revendiquer fier de mon saint patron François d’Assise qui
disait « les animaux sont nos frères »… La transition d’omnivore à
végétalien est difficile dans ce monde car on vous accuse pour ce choix « d’extrémisme »,
mais je trouve plus extrême de cautionner le massacre d’être vivants et
conscients, de participer à l’action la plus polluante et énergivore que peut
être l’industrie alimentaire et ces camps de concentrations appelés « élevages »,
de manger des choses mauvaises pour notre santé, de donner du pouvoir à des
gens sociopathes qui possèdent les trois quarts du globe et qui se disent «orbis
non sufficit» et il ne suffira jamais, la vrai révolution est dans nos assiettes,
dans nos cœurs, dans l’abolition de coutumes et traditions barbares qui ne sont
que des rîtes initiatiques à cet endoctrinement. Le changement est à porté de nos
mains, la fin du pouvoir de ces gens si haut placés… Et pour moi simplement le
retour de l’amour qui me manque de plus en plus… Avec un bon barbecue végétal…
Bien à vous, je vous aime sincèrement.